Il faudra bien trouver un moyen de contrer la tendance actuelle : la raréfaction continue des investisseurs finançant les start-ups.
Avec des levées de fonds en berne en amorçage et en capital risque, on assiste à une concentration des financements des start-ups par des fonds publics.
« La part des anges », un phénomène physique prouvé chez les busines angels
L’année 2012 a porté un coup fatal à la croissance du nombre de Business Angels membres des associations adhérentes de France Angels, ainsi qu’à leurs montants d’investissement.
Selon France Angels, pour la première fois depuis 12 ans, le montant investi par les business angels dans les start-ups a baissé. Le recul, de près de 10% est non négligeable, d’autant que le niveau d’investissement (40M€ sur l’année 2012) rejoint celui de 2010, année où les business angels étaient 15% moins nombreux.
Le nombre de business angels affiliés à France Angels est resté stable en 2012, approchant les 4.130, avec des tickets d’investissement moyen en baisse.
Plusieurs raisons contribuent à l’atonie des levées de fonds en amorçage : contexte financier morose (moindres liquidités des épargnants), fiscalité moins avantageuse (taxation des plus-value de cession renforcée), départ des business angels pour l’étranger, frilosité des fonds d’investissement, confrontés à une baisse de leurs propres levées de fonds et au besoin de trésorerie des sociétés sur lesquelles ils détiennent déjà des participations.
C'est une super idée