Cette série d'articles revient sur les idées reçues les plus courantes relatives au financement des start-ups, TPE (Très petites entreprises) et PME (Petites et moyennes entreprises).
Pour voir l'idée reçue n°1 : les TPE / PME peuvent s'autofinancer
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De longue date, on évoque un support financier dédié au financement des PME. Le rapport Berger-Lefebvre était censé donner de nouvelles pistes sur l’utilisation de l’épargne en faveur des PME. « Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » Non, toujours rien, je confirme…
Le rapport des députés Karine Berger et Dominique Lefebvre, destiné résoudre tous les problèmes du financement des PME, accoucherait-il d’une souris ?
S’il préconise la réorientation de 15 à 25 milliards en faveur du financement des PME et ETI (Entreprises de taille intermédiaire) – une goutte sur les 3.600 milliards d’euros épargnés par les Français - les autres propositions restent très vagues :
Au final, ce rapport risque fort de rester sans suite. On aurait pu s’attendre à mieux, en mobilisant notamment partie des PEA, en incitant davantage l’investissement dans le non-coté, ou encore en favorisant les émissions obligataires de PME groupées…
Il faudra bien trouver un moyen de contrer la tendance actuelle : la raréfaction continue des investisseurs finançant les start-ups.
Avec des levées de fonds en berne en amorçage et en capital risque, on assiste à une concentration des financements des start-ups par des fonds publics.
L’année 2012 a porté un coup fatal à la croissance du nombre de Business Angels membres des associations adhérentes de France Angels, ainsi qu’à leurs montants d’investissement.
Selon France Angels, pour la première fois depuis 12 ans, le montant investi par les business angels dans les start-ups a baissé. Le recul, de près de 10% est non négligeable, d’autant que le niveau d’investissement (40M€ sur l’année 2012) rejoint celui de 2010, année où les business angels étaient 15% moins nombreux.
Le nombre de business angels affiliés à France Angels est resté stable en 2012, approchant les 4.130, avec des tickets d’investissement moyen en baisse.
Plusieurs raisons contribuent à l’atonie des levées de fonds en amorçage : contexte financier morose (moindres liquidités des épargnants), fiscalité moins avantageuse (taxation des plus-value de cession renforcée), départ des business angels pour l’étranger, frilosité des fonds d’investissement, confrontés à une baisse de leurs propres levées de fonds et au besoin de trésorerie des sociétés sur lesquelles ils détiennent déjà des participations.
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