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mercredi 8 mai 2013

Financement des PME : les circuits traditionnels en panne ? Idée reçue n°4....

1 commentaires
Cette série d'articles revient sur les idées reçues les plus courantes relatives au financement des start-ups, TPE (Très petites entreprises) et PME (Petites et moyennes entreprises).

Pour voir l'idée reçue n°3 : le financement bancaire se marginalise chez les start-up et TPE, face à la montée du capital investissement




Idée reçue n°4 : les épargnants jouent un rôle très limité dans le capital investissement



La faiblesse des montants investis par les particuliers en direct dans des entreprises non cotées laisse penser qu’ils jouent, au final, un rôle très limité dans le capital investissement.

Le poids des particuliers et des family offices


Pour exister, les fonds d’investissement doivent eux-mêmes trouver des clients prêts à leur faire confiance pour la gestion de leur argent. Les clients des fonds d’investissement sont essentiellement des institutionnels (banques, assurances, caisses de retraite, fonds de fonds..), mais également des particuliers et des family offices.

Il s’avère en fait que les personnes physiques (particuliers) et celles ayant confié le placement de leur patrimoine à des family offices représentent la première source de financement sur le segment du capital risque et du capital développement. En 2011, ils ont financé près de 1,2Mrds€ en 2011.



Répartition des capitaux levés par les acteurs du capital investissement membres de l’AFIC en 2011 – répartition par type de souscripteur
Année 2011
 en M€
En %
Personnes physiques / family offices
 1 249  
21,5%
Fonds de fonds
 993  
17,1%
Assurances / mutuelles
 971  
16,7%
Banques
 901  
15,5%
Caisses de retraite
 888  
15,3%
Secteur Public
 810  
13,9%
Source : AFIC

Les causes


Des ménages aux liquidités élevées


Contrairement à certaines idées reçues, la France ne manque pas de liquidités. Avec un flux d’épargne de 94Mrds€ en 2011, le taux d’épargne français est élevé : 16,1% en 2011.

Un changement récent dans l’affectation de l’épargne


La crise financière de 2009, et la débâcle boursière qui s’en est suivie, ont engendré une réaction de grande méfiance vis-à-vis des marchés financiers et ont profondément modifié l’affectation de l’épargne des ménages.

S’est produit un phénomène, jusqu’ici inédit, de décollecte des OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières) sur l’ensemble de l’année 2011 et des placements en assurance-vie, à partir du 3ème trimestre 2011. Ces placements financiers contiennent généralement, entre autres, des actions cotées, et des obligations de grandes entreprises françaises.

Une partie de ces fonds a été réaffectée à des placements très peu risqués, mais ont également profité aux entreprises non cotées. Il existe plusieurs raisons principales à ce changement :

  • une anticipation d’une baisse des rendements sur les actions cotées et les assurances-vie. Celle-ci a pu inciter les particuliers à affecter une partie de leur épargne vers des placements à plus fort rendement (sociétés non cotées, par exemple) ;


  • une incompréhension croissante des mouvements boursiers (cours de bourse très volatils d’un jour à l’autre) ;


  • un manque de visibilité quant à l’utilisation finale de certains de leurs placements. En sélectionnant soi-même les start-up dans lesquelles investir, les épargnants ont pu retrouver du « sens » dans l’affectation de leurs placements et investir dans des instruments dont ils apprécient la teneur et la portée.


Répartition des flux d’épargne par classe d’actifs



Source : Banque de France



Des incitations fiscales en faveur des investissements par les particuliers dans les entreprises non cotées


Adoptée en 1997, la loi TEPA (loi en faveur du Travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat) a offert aux particuliers des réductions sur l’ISF (Impôt sur la fortune) et sur l’IR (Impôt sur le revenu), en cas d’investissement dans des entreprises non cotées récemment créées.

Initialement, les ménages pouvaient déduire 75% du montant investi de leur ISF (50% en 2011) et 25% de leur IR (18% en 2011), avec un plafond de 50K€ par an, et l’obligation de ne pas céder les titres ainsi souscrits avant 5 ans (cf. chapitre 6.6.3).

L’avantage fiscal permet de réduire le risque pris par l’investisseur et est destiné à encourager les investissements dans les sociétés en amorçage (start-up). En 2011, en France, pour 1€ investi, l’épargnant soumis à l’ISF ne risquait réellement de perdre que 0,5€, puisque 50% du montant de son investissement était déductible du montant de son impôt. Le risque s’en trouvait donc divisé par deux.


A retenir :
Idée reçue n°4 fausse : les particuliers, en direct, ou via des family offices restent les premiers financeurs du capital investissement. Le niveau d’épargne élevé en France, combiné à des incitations fiscales, permettrait de soutenir le développement des start-up et TPE, si ces placements leur étaient davantage destinés.

One Response so far.

  1. Anonyme says:

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